lundi, octobre 02, 2006

Un prix de thèse pour un Agro ou pourquoi Markov a caché sa chaîne ?.

Tous les jours (ou presque) je consulte ma boîte mail de l’INA (qui est bien vide depuis qu’on est devenu stages-longs@inapg.fr et plus 2a@inapg.fr). Et aujourd’hui je vois sur la page du site qu’un Agro a reçu un prix de thèse. Pris de curiosité, je me dis tiens mais quelle these fait-il ?

Et voici ce que j’ai lu :
Frank Picard a obtenu le prix de thèse 2006 de la Société Française de Biométrie .
Franck est un ancien élève de l’INA P-G qui a fait le Master STV (M2), mention Mathématiques et Sciences de l’Ingénieur, spécialité Probabilité et Statistique, cohabilité avec Université Paris XI et l’ENS et dirigé par Pascal Massart et Wendelin Werner.
Il a fait sa thèse (ED Mathématiques de Paris XI) dans l’UMR INAPG/ENGREF/INRA MIA 518, sous la direction de JJ.Daudin et S. Robin.
Le titre de sa thèse :
Segmentation-Classification de processus. Application à l’analyse des données de microarrays CGH.
Dans cette thèse Franck propose un nouveau modèle statistique pour l’analyse des problèmes de segmentation/classification dont l’objectif est de partitionner des données en zones homogènes, et de regrouper ces zones en un nombre fini de classes.
Les problèmes de segmentation/classification sont traditionnellement étudiés à l’aide des modèles de chaines de Markov cachées.
Il propose un modèle alternatif qui combine un modèle de segmentation et un modèle de mélange.
Les paramètres de ce modèle sont estimés par maximum de vraisemblance à l’aide d’un algorithme fondé sur la programmation dynamique et l’algorithme EM.
Il a également proposé une méthode de sélection du nombre de groupes et du nombre de segments. Il a appliqué ce modèle à l’analyse de données issues d’une nouvelle technologie, les microarrays CGH (Comparative Genomic Hybridization). Cette technique permet de compter le nombre de milliers de gènes le long du génome en une seule expérience. Cela permet de localiser des zones délétées ou amplifiées le long des chromosomes.
Il a également appliqué sa méthode à l’analyse des séquences d’ADN pour l’identification de régions homogènes en terme de composition en nucléotides.
Mots clés :
détection de ruptures — modèles de mélange — sélection de modèles — programmation dynamique — algorithme EM — microarray CGH — séquences d’ADN.


A la suite de ma lecture, deux questions me viennent alors :

1- Pourquoi personne n’y a pensé avant ?
2- Que fais-je dans cette école de fous ?

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour sûr ca risque pas de nous arriver !!!

Anonyme a dit…

moi aussi dès fois ça m'arrive de me poser des questions existencielles

Simon a dit…

Nan mais y a des limites quand meme !!! Et apres on s'etonne que les agros savent pas differencier un mouton d'une chevre !

Anonyme a dit…

Alors la desole, j'ai meme pas eu le courage de lire tout l'article... T'es sur que c'est en francais?? Encore un eleve qui va contribuer a notre fameuse reputation d'ecole "generaliste"...

Anonyme a dit…

Ca me rapelle une petite discussion entre parallele au debut de l'annee sous les toits, autour du theme :

Tiens , qu'est ce qu'on fout a l'Agro ?

:-)

Anonyme a dit…

Bonjour, je viens de passer le concours C2 pour entrer entre autres à l'inap-g (d'ailleurs je ne suis plus très sur de vouloir y entrer après avoir lu la thèse, rassurez moi ca ne ressemble pas à ca les cours ?). J'aurais voulu avoir votre opinion sur cette école, est-ce que la formation est difficile ? Comment est l'ambiance ? Est-ce qu'il y a vraiment une grande différence avec les formations dans les autres ENSA ? (Agrocampus Rennes a l'air sympa, non ?) Est-ce que la formation en INA n'est axée que sur l'agronomie ou est-ce qu'on peut faire de l'environnement tout de meme (je sors d'un IUT Génie de l'Environnement). Voila je crois que j'ai fais le tour, à votre bon coeur m'sieurs dames.

Anonyme a dit…

Je suis pris à l'INAP-G !!!