Brahmans

Hello !

Ca fait un petit moment que je n’ai pas mis un petit billet sur ce blog donc je répare ça tout de suite !


Je vous présente les nouvelles venues à la station de recherche : un joli troupeau de Brahmans !


Comme vous l’avez sans doute remarqué ces taurins sont en fait des zébus avec les oreilles floppy (tombantes) et la bosse caractéristique.
Cette sous-espèce indicus fait maintenant partie de l’espèce Bos taurus -dont la représentante la plus illustre est sans conteste notre bien-aimée Marguerite- après avoir été espèce à part entière (Bos indicus).
La race Brahman quant à elle est surtout développée au Etats-Unis, dans les Etats du sud, car elle présente pas mal d’avantages par rapport à ses cousines plus nordiques. Elle résiste mieux aux fortes chaleurs (grâce à de plus nombreuses glandes sudoripares, autrement dit : elle sue plus !) et aux insectes (plus nombreux en zones tropicales) grâce à une peau plus huilée. Elle est aussi souvent utilisée pour faire des croisements avec des races plus « classiques » (pour nous, Européens !).


En Australie on en trouve surtout au Queensland, l’Etat le plus tropical du pays.


Elle est pas belle ma langue ?

Melbourne Aquarium
Le WE dernier je suis allé faire un petit tour à Melbourne et notamment au Melbourne Aquarium.


Vue du Melbourne Aquarium, situé le long de la Yarra River (notez le petit jeu de mot entre « see », voir et « sea », la mer, que des blagouneurs ces australiens !).

Alors pour ceux qui connaissent Nausicaa c’est assez proche dans le fonctionnement, un parcours fléché, plus petit, mais qui se veut tout autant pédagogique. Le but est de faire prendre conscience aux gens la fragilité du monde marin tout en passant un agréable moment, les yeux remplis de couleur ou de …peur (cf. requins !!!).
Le tarif d’entrée n’est pas donné mais sur présentation de votre carte d’étudiant de l’INA de l’année dernière vous bénéficiez tout de même du tarif étudiant !


Vue d’un aquarium « récif corallien », les poissons ne se sont pas laissés prendre !
La visite commence par des grands aquariums des fonds marins tropicaux, on s’en prend plein les yeux… La particularité de cet aquarium c’est que tous les poissons viennent des zones marines du pays en question. C’est un peu la classe !


La photo n’est pas de moi, les miennes ne sont vraiment pas terribles.
Qu’est ce que c’est ? Un seadragon, j’adore ! Ce dragon des mers a un look d’enfer, celui-ci est un leafy seadragon (dragon des mers « feuillu » ?) mais il y avait aussi des weedy, pas mal non plus.
On en trouve apparemment dans la baie de Melbourne, va falloir que je mette un peu la tête sous l’eau ! Au niveau classification il est assez proche du seahorse, l’hippocampe, aussi présent à l’aquarium.



Les méduses, là aussi, elles viennent des fonds marins australiens, et sont très vénéneuses pour la plupart. D’ailleurs à côté des aquariums il y avait les quantités de poison de chaque espèce nécessaires pour tuer un homme, un enfant, 5 hommes…bref des chiffres appétissants !

Puis le clou du spectacle … et de loin, l’Oceanarium, 60.000 litres d’eau de mer d’une seule pièce, assez bien agencé, on voit les poissons de côté, de dessous, et même d’au dessus par des promenades en barque (mais vous doublez le prix du billet d’entrée !).


Sous un grand requin blanc. Aussi surnommé le Man-Eater (Le mangeur d’homme). Brrrrrr.
Les maîtres des lieux sont incontestablement les requins (sharks) mais les raies ont la part belle (stingray). Certaines doivent atteindre plus de deux mètres d’envergure assez impressionnant.


Une raie géante.



Le Fish Bowl central.
C’est vraiment le lieu magique de l’aquarium, on est presque entouré à 360 degrés par l’Oceanarium, c’est d’un apaisement sans fin on pourrait y rester des heures (d’ailleurs des bancs judicieusement placés nous y appellent !)

La visite aurait pu s’arrêter là.
Mais un panneau nous indique un dernier endroit a voir avant la sortie finale. C’est ecrit Simulator Ride. Là je me dis que non ça n’est pas possible, ils n’auraient pas osé ! Puis je vois noté en dessous : Special safety conditions apply, s’il faut des critères de sécurité ça doit être bien ce que je pense : une attraction !
En fait c’était une attraction similaire au Star Tours de Disneyland ou à une attraction du Futuroscope dont je ne sais plus le nom exact. Rapport avec le milieu marin ? Bah…. C’était un wagon dans un entrepôt de glaçons géants. Et un glaçon c’est de l’eau ? Et l’eau c’est la mer ? Mouais….

Décidemment il leur faut de l’action aux Aussies !!! Ils ne peuvent jamais rester dans le thème bien longtemps ! ( cf Royal Melbourne Show )


C’était quand même bien sympatoche !

Chaleur
Update : ce jour était –heureusement- exceptionnel, pour un mois d’octobre je précise, sinon c’était une journée classique d’été.
Le lendemain le journal « The Age », le journal de Melbourne -que je lis tous les jours pendant ma pause dejeuner- titrait « un pays sec » ou qqch. du genre… (Je ne me souviens plus du titre exact !).
Par contre j’ai relevé quelques chiffres intéressants :
250 bushfires in Victoria
36.6: maximum temperature in Melbourne reached at 4.33 pm yesterday
1914: the only time Melbourne temperature was higher in October (36.9)
37.8 degrees yesterday is highestfor October in southern Victoria
39: highest temperature in Victoria in areas of Ouyen and Hopetoun
0.8 millimetres rainfall in Melbourne for October
36.6 millimetres rainfall in Melbourne for September

250 feux dans le bush dans le Victoria
36.6 : température maximale à Melbourne atteinte à 16h33 hier (hier = le jour où fut écrit ce post bien sûr).
1914 : la seule fois où la température à Melbourne fut plus haute en octobre (36.9)
37.8 Degrés hier c’est la plus haute température pour un mois d’octobre dans le Victoria du Sud
39 : la plus haute température dans le Victoria dans les zones de Ouyen et Hopetoun
0.8 millimètres de précipitation à Melbourne pour le mois d’octobre
36.6 millimètres de précipitation à Melbourne pour le mois de septembre

Sur les 10 années les plus chaudes (depuis l’arrivée du thermomètre !) 9 ont eu lieu pendant la dernière décade ! Le Victoria devient de plus en plus sec, il a plu moitié moins cette année que ce qu’il pleut habituellement. Le Garden State devient un Dry Land. Etc…
Bref c’est la sécheresse et les farmers sont pour l’instant les seuls à en pâtir grandement… mais les restrictions commencent…

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Après l’arrivée du printemps il y a 2/3 semaines voici déjà l’été : 36 degrés aujourd’hui !!! Et avec un soleil tapant et un vent très violent et très chaud… Insupportable !!!

Et j’ai été obligé de mettre un pull à l’intérieur tellement la clim marche fort…

Diaporama

Photos prises à Point Cook (Ville champignon pas très loin de Werribee):


La fontaine : super design non ? On m’a dit qu’il n’y avait pas assez de fontaines sur mon blog donc j’en rajoute ! Celle-ci est ultra moderne car elle date de moins d’un an !


Un grand héron blanc sur fond d’explosion démographique…


Des cactus vus de près !


Portrait d’oiseaux.


Le nouveau style architectural australien (je n’aime pas personnellement)


Werribee à la tombée du jour…

PS : Là pendant que j’écris ce billet…il y a Camille qui passe à la radio australienne ! « Ta douleur » je connaissais même pas cette chanson de cette artiste en vogue et elle passe à 3J, la radio d’jeun’s d’ici ! Ils sont forts ces Aussies !

La planète part en sucette nucléaire

Ça y est c’est officieux, la Corée du Nord possède l’arme atomique.

Bienvenue au Club.

7 pays avaient l’Arme (dans l’ordre de possession): Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine, Inde et Pakistan. (ou 8 peut être avec Israël…). En voici un 8eme (ou 9eme ) Je passerais le droit des pays à se défendre par eux-mêmes - revendiqué par chacun des pays « atomiques » et toujours contesté par la majorité, du « pourquoi pas nous ? », de la menace plus que réelle de cette dictature dont on parlait, finalement, assez peu… vous devez en avoir plein les journaux !

Mais juste (c’est le sujet de ce blog) parce que je tiens à souligner les efforts (vains) de l’Australie dans tout ça ! En effet l’Australie est un des rares pays à entretenir des liaisons diplomatiques avec Pyongyang (Capitale dudit Etat). Elle a donc convoqué l’ambassadeur de la Corée du nord, qui a répété tout bêtement ce qu’avait dit son gouvernement, mais bon c’est bien d’avoir essayé non ?

Du coup Canberra (Capitale de l’Australie on ne le répétera jamais assez !) a envisagé de renvoyer l’ambassadeur dans son pays comme ça se fait en cas de conflits mais a finalement décidé de le garder pour essayer de poursuivre le dialogue.

Efforts vains mais louables.

Royal Melbourne Show
Il y a déjà deux semaines de cela le Royal Melbourne Show, se tenait, comme son nom l’indique, à Melbourne (mais par contre il n’a de « royal » que le nom, Elisabeth n’était pas de la partie). Ce show s’autoproclame The best of shows donc je me suis dit qu’il ne fallait pas passer à côté de l’événement !
C’est censé –je dis bien censé- être un Salon de l’Agriculture- à la base mais –on m’avait bien prévenu- sa fonction a légèrement débordé ce cadre premier.
Mais bon comme c’était l’occasion de voir un concurrent de notre SIA adoré, je me devais d’y aller. (SIA= Salon de l’Agriculture, porte de Versailles, pour les retardataires)
Le prix de l’entrée était similaire à celle du SIA, 24 $ (soit 14 euros environ gloups).
Le salon a lieu au nord de Melbourne et est super facile d’accès avec des trains spéciaux pour l’occasion. De plus les trains sont nombreux et l’arrêt se trouve juste devant l’entrée donc même pas besoin de marcher.
Avec 500 000 visiteurs par an on peut dire qu’il joue dans la même cour que le salon parisien
Mais la comparaison s’arrête la !

Ce Show est ultra mercantilisé, le SIA, à côté c’est de la pure rigolade encore bien rurale.

Par ici la visite :

Les Animaux
Super décevant de ce côté là, à part peut être pour les volailles. Les halls des animaux sont assez petits, le hall de la NAB (grande banque australienne) qui s’appelait «NAB nursery » ou quelque chose dans le goût, présentait un parcours fléché (absolument impossible de court-circuiter la visite, même avec la plus grande volonté du monde !) avec plein d’animaux de la ferme. Il fallait faire la queue pour s’approcher des canards et autres volailles. Décor de vieille ferme des années 1850, très très artificiels (et oui encore pire qu’au SIA !). Exemple dans un pondoir en bois verni étaient posées des poulettes en carton avec en dessous des trappes qui permettaient aux enfants de collecter les oeufs qu’une femme mettaient au fur et à mesure par l’arrière du pondoir. Les gamins les ramassaient et lui donnaient et elle les remettaient par derrière … mais les gamins sont bon publics car apparemment se prenaient au jeu !
Et le clou du spectacle pour ce hall, est un espace « caresse », ou les enfants peuvent aller caresser les chèvres et les moutons… La fin de la visite de la nursery se termine par le stand des brebis gestantes sélectionnées spécialement pour mettre bas pendant le salon (je ne dirais pas ce que j’en pense mais….).
Sinon le hall des vaches et des moutons est très décevant.
Par contre une bonne surprise pour le hall des …. Alpagas ! (Ne pas confondre avec son cousin le lama !) Apparemment bien à la mode ces petites bêtes !
Il y aussi un hall pet (animaux de compagnie), plutôt banal.


Qu’est ce qu’elle a ma gueule ?


Saloute les zamis !


Qu’on est bien sur sa Moman !

Le Show Bag
Le Show Bag c’est vraiment le « truc » du salon. Si tu pars sans ton –enfin tes- showbags tu n’as rien compris au principe. (Je n’ai rien compris donc). Les gens sont fous avec ça, il y a d’ailleurs un hall spécial showbags, un des plus grands d’ailleurs. J’ai loupé des photos cultes où le petit garçon était viré de sa poussette qui servait de caddie à showbag.
Kesako un showbag ? C’est un sac publicitaire contenant des friandises de la marque en question, ou des jouets, ou même de la lingerie ! Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges ! Historiquement un showbag était donné a chaque visiteur mais maintenant il faut les acheter (par contre le choix est infini !).


L’intérieur du hall juste après l’ouverture…. (Je n’y suis pas retourne aux heures d’affluence, pas fou !)


Celle là de poussette n’est pas mal non plus…

Les spectacles
Quand je vous dit que ça part complètement en sucette…


On a d’abord la course de cochons…
L’espèce de passerelle devant sert de plongeoir à cochonnet. Ils se jettent du haut dans une piscine sous l’oeil ravi du public…soit…



On a aussi les défilés d’attelages, plus classiques, mais ça n’attire guère les foules.


Par contre les Trucks qui écrabouillent des épaves, ça, ça fonctionne très bien ! Les gradins étaient plein à craquer (rapport avec l’agriculture ? heuuuu, mais bon vous avouerez que les autres en sont loin aussi !). Suivi de cascades de moto-cross et acrobaties dans les airs.


Celui qui fait le guignol tout en haut (sans attache et sans filet, à plus de 20 m du sol) est un papy de 71 ans ! Bien conservé tout de même ! Et celle en dessous est sa fille…mais son âge ne nous fut pas divulgué !


Enfin il y a des concerts tout au long de la journée. Pendant la journée c’est surtout du style « Chantal Goya » pour faire bouger les petits bambins ! Mais les lapins et les chasseurs de Chantal ici sont remplacés par des kangourous et des koalas !

Grande ducasse – c’est le pompon !
Depuis quelques années a lieu carrément une grosse fête foraine dans l’enceinte du salon, là j’avoue que j’étais complètement dépassé !



(Ducasse = fête foraine en chti)

Ride to work day
Aujourd’hui la journée a commencé par un petit déjeuner au boulot (un vrai breakfast avec saucisses, bacon, œufs, toasts, yaourts, salade de fruits…)
En quel honneur ? Car c’est le Ride to work day (la traduction pourrait être : le jour où l’on va en vélo au travail, l’anglais permet des raccourcis !).
Cette initiative est prise par l’Etat du Victoria et pas mal d’associations (de vélo, de santé…) et a pour but de limiter l’usage intempestif de la voiture. Les intérêts, vous vous en doutez, sont multiples : gains d’énergie, limite de la pollution et entretien de la forme physique des Australiens.
Dans le principe c’est excellent dans les faits aussi mais un peu moins utopique ! Je prends l’exemple de mon lieu de travail, on était pas loin d’une vingtaine ce qui est pas mal, mais sur plus d’une soixantaine de personnes c’est finalement peu surtout que sur les 20, 4 n’étaient pas du DPI. (C’est ouvert à tous). Bien sur certains habitent un peu loin ce qui est a prendre en compte…
Mais nous étions plus que 20 au petit dej (quelques « tricheurs » s’étaient invité ;-)) et beaucoup ont dit que c’était le seul jour de l’année où il venait en vélo au travail !
Mon coloc m’a dit d’ailleurs ce soir texto : « ça c’est fait pour cette année je ressortirais mon vélo l’année prochaine ! ».

Autre anecdote, les australiens sont des petits farceurs, l’année dernière un de l’équipe du DPI, est arrivé sur les lieux du petit dej (dehors, sur une terrasse avec BBQ !) tout essoufflé sur son vélo, apparemment à bout de force, et ça a surpris tout le monde car il ne devait pas être du genre sportif. Et en effet ce petit blagueur était venu en voiture, s’était garé sur le parking comme tous les matins et … a sorti un vélo de son coffre qu’il a enfourché sur les 20 m qu’ils restaient pour aller prendre son petit dej !

I come from a land down under
Cette chanson est LA chanson australienne par excellence, les australiens en ont même fait leur unofficial anthem (hymne non-officiel). Vous la connaissez sûrement (sans y avoir plus prêté attention par ailleurs) c’est une chanson du groupe Men at work longtemps numéro 1 dans les charts dans les 80s. Apres le succès phénoménal de la chanson, le terme « down under » fut repris pour designer un australien …

Voici les paroles, la traduction suivra sous peu…

Traveling in a fried-out combie
On a hippie trail, head full of zombie
I met a strange lady, she made me nervous
She took me in and gave me breakfast
And she said,

"Do you come from a land down under?
Where women glow and men plunder?
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."

Buying bread from a man in Brussels
He was six foot four and full of muscles
I said, "Do you speak-a my language?"
He just smiled and gave me a vegemite sandwich
And he said,

"I come from a land down under
Where beer does flow and men chunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."

Lying in a den in Bombay
With a slack jaw, and not much to say
I said to the man, "Are you trying to tempt me
Because I come from the land of plenty?"
And he said,

"Oh! Do you come from a land down under? (oh yeah yeah)
Where women glow and men plunder?
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."

Pork
ou comment je suis devenu un boucher


Ou devrais-je dire charcutier. Il y a de ça une semaine déjà, j’étais tranquillement sur mon fauteuil à roulettes reluquant mes sempiternelles poulettes (avec VirginRadio en fond sonore. Merci à eux.) . Combien de pas ? Ah oui, je ne sais pas si je vous l’ai dit mais en ce moment je compte leur pas. Combien fait t’elle de pas pendant 15 secondes toutes les minutes les deux heures précédant la ponte ? Bah oui, combien ? Et bien maintenant je sais ! Alors bon les microarrays CGH et autres markoveries à côté… laissez moi rire !
Bref … je me prélassais…pardon - travaillais avec acharnement - quand Greg me questionna :
- Aimes tu la viande de porc ? (passage entièrement traduit bien sûr !)
- Heu oui j’aime bien, répondis-je, étonné.
- As-tu une demie heure ?
- Oui ! (là j’ai peut être répondu trop vite et trop fort !)
- Alors vient on va chercher de la viande c’est la distribution gratuite aujourd’hui !
Ok ! Nous voilâmes donc parti en voiture direction la chambre froide… dans le bâtiment en face. Arrivée dans la chambre froide. Tout le monde du centre de recherche était là (ou presque) le message était bien passé ! Des porcs, enfin des morceaux de porcs, gisaient un peu partout et les gens se servaient tranquillement. Greg me montre un morceau et me dis « prends celui la il a l’air bien »,
moi « ahahaha », lui « vas y ! », moi :« ??? Heu ce morceau là ? Mais il est énorme ! ». Oui. J’avais bien compris. Greg prit aussi un morceau de taille avoisinante puis nous repartîmes. Je comprenais mieux l’intérêt de la voiture. Hop au frigo.




Voici le morceau : une pièce de 10.5 kilos ! Avec une patte s’il vous plait ! Bon après avoir pris en photo la bête. Je me suis senti un peu démuni face à ce morceau ! Comment allais-je procéder ?

On ne m’avait jamais appris à découper un porc.

Après maintes réflexions, je décidai finalement de couper le tout à la façon « côtelette ». Après tout peu importe la forme, le carnivore devant sa proie ne se demande pas s’il va en faire des dés ou émincés !

Donc j’ai passé ma soirée à faire du découpage de viande.
J’ai tout coupé en côtelettes, certes, mais à la cuisson ça fera peut être des lardons ! Apres le pain-suprise et le Kinder-surprise j’ai inventé le repas-surprise ! (Tiens si je me faisais une côte de porc ce soir ? Ah tiens non c’était du jambon !)


Elles sont pas belles mes côtelettes ?


Et voila le travail !

Bilan : un freezer rempli de porc et une nouvelle « compétence » acquise ;-)

Un prix de thèse pour un Agro ou pourquoi Markov a caché sa chaîne ?.

Tous les jours (ou presque) je consulte ma boîte mail de l’INA (qui est bien vide depuis qu’on est devenu stages-longs@inapg.fr et plus 2a@inapg.fr). Et aujourd’hui je vois sur la page du site qu’un Agro a reçu un prix de thèse. Pris de curiosité, je me dis tiens mais quelle these fait-il ?

Et voici ce que j’ai lu :
Frank Picard a obtenu le prix de thèse 2006 de la Société Française de Biométrie .
Franck est un ancien élève de l’INA P-G qui a fait le Master STV (M2), mention Mathématiques et Sciences de l’Ingénieur, spécialité Probabilité et Statistique, cohabilité avec Université Paris XI et l’ENS et dirigé par Pascal Massart et Wendelin Werner.
Il a fait sa thèse (ED Mathématiques de Paris XI) dans l’UMR INAPG/ENGREF/INRA MIA 518, sous la direction de JJ.Daudin et S. Robin.
Le titre de sa thèse :
Segmentation-Classification de processus. Application à l’analyse des données de microarrays CGH.
Dans cette thèse Franck propose un nouveau modèle statistique pour l’analyse des problèmes de segmentation/classification dont l’objectif est de partitionner des données en zones homogènes, et de regrouper ces zones en un nombre fini de classes.
Les problèmes de segmentation/classification sont traditionnellement étudiés à l’aide des modèles de chaines de Markov cachées.
Il propose un modèle alternatif qui combine un modèle de segmentation et un modèle de mélange.
Les paramètres de ce modèle sont estimés par maximum de vraisemblance à l’aide d’un algorithme fondé sur la programmation dynamique et l’algorithme EM.
Il a également proposé une méthode de sélection du nombre de groupes et du nombre de segments. Il a appliqué ce modèle à l’analyse de données issues d’une nouvelle technologie, les microarrays CGH (Comparative Genomic Hybridization). Cette technique permet de compter le nombre de milliers de gènes le long du génome en une seule expérience. Cela permet de localiser des zones délétées ou amplifiées le long des chromosomes.
Il a également appliqué sa méthode à l’analyse des séquences d’ADN pour l’identification de régions homogènes en terme de composition en nucléotides.
Mots clés :
détection de ruptures — modèles de mélange — sélection de modèles — programmation dynamique — algorithme EM — microarray CGH — séquences d’ADN.

A la suite de ma lecture, deux questions me viennent alors :

1- Pourquoi personne n’y a pensé avant ?
2- Que fais-je dans cette école de fous ?