mardi, septembre 26, 2006

The Black Swan
Voici quelques photos que j’ai prises à Point Cook de ce palmipède natif d’Australie. D’après Wikipedia, le Cygne noir (Cygnus atratus) doit son nom à la coloration de son plumage. Merci Wikipedia.
Il est originaire d'Australie où il niche en colonies très denses contrairement au cygne tuberculé, assez rare ici. Il fréquente les grands lacs généralement peu profonds. Le cygne noir peut être aussi rencontré sur certains plans d'eau, dans des parcs en Europe, (notamment à Flers-la-Grande *) il a également été introduit en Nouvelle-Zélande.
La population mondiale est estimée entre 300 000 et 500 000 individus, ce qui est bien mais pas top. (pour info le cygne blanc de nos parcs, dit « cygne tuberculé » -du fait de la protubérance au dessus de son bec- atteint une population de 500 000 a 600 000 individus, on peut dire qu’ils sont à armes égales).
Les couples noirs sont monogames et s’aiment pour la vie. It’s cute, isn’t it ?


Perso, je me suis faufilé entre les roseaux et j’ai réussi à approcher une petite famille. Ici c’est Mme et les enfants.


Je me dois de vous faire part d’une petite blagounette de mes géniteurs (obligatoire quand on parle de cygne).

Que fais M. Cygne quand il rencontre Mme Cygne ?

Réponse : un petit signe/cygne **


Là c’est le papa en plein décollage. J’ai cru qu’il voulait jouer son, magpie car il s’approchait de plus en plus, mais c’était juste de l’intimidation ! Ouf !


Enfin une petite photo de la famille en fin d’après-midi. (effet contre-jour souhaité !)

* NDB ceci est une info du blogueur, non donnée par Wikipedia, plus exactement on trouve un couple de cette espèce dans le Parc Fenain qui longe l’Escrebieux, mais appartenant en fait à la commune de Douai

**évidemment cette devinette perd de son charme quand elle est écrite, courez donc dans la pièce d’à côté /la maison d’à côté/dans la rue pour la tester oralement, sur des personnes consentantes et fines d’esprit.

jeudi, septembre 21, 2006

Sympa II
Ce matin, pas de friandises sur le tapis de souris, non…mais ….
Ce soir au moment où j’allais quitté le bureau – il était 17h01, je ne sais pas pourquoi j’avais déjà dépassé mon temps d’une minute ! Faudra que je fasse attention la prochaine fois !- une femme vient me donner en main propre un petit emballage de forme carré d’environ 4 cm de côté, argenté et peu épais, sur le coup une drôle d’idée sur l’identification de cet objet me passe par la tête, mais non c’était tout simplement une « chiffonnette de nettoyage pour telephones » (écrit en 10 langues sur l’emballage s’il vous plait !). Merci beaucoup.

PS : je n’ai pas de téléphone, mais le geste me touche.

Bushwalking
Bon j’avoue j’ai un peu de retard, car c’était pas le WE dernier mais celui d’avant ! Le dimanche 10 septembre c’était donc la Great Australian Bushwalk(journée australienne de la rando dans le bush, le bushsignifiant la nature australienne en gros). Et avec mon coloc Stu on a fait nos courageux, en se levant de bonne heure direction le You Yangs Regional Park.

Quoi c’est l’espèce de montagne là-bas ? Pas de problème, rien ne nous arrête ! En plus vous voyez les nuages ?…brrrr…

Notre petit groupe dans l’ascension !
On se retrouve un bon petit groupe d’une quinzaine de personnes (même très petit pour un jour comme celui-ci je trouve !) motivées et équipées comme des vrais randonneurs…oups pas moi, je n’avais ni sac, ni chaussures, ni rien, en fait…Un jean et mes inusables Globe®… Tant pis ça ira… On nous demande nos noms (on s’était inscrit sur Internet) et là, personne n’a saisi mon accent français sur le prénom, donc j’étais encore incognito, chouette ! Mais c'était sans compter sur Stu, qui me déclare tout de suite la guerre : "il est français"...et mer--e... exclamations diverses, sourires, on m’interroge sur ma venue, sur ce que je pense de l’Australie, on me dit que Paris c’est beau, « oui c’est beau »
« Est-ce que c’est ma première bushwalk ? », « oui c’est ma 1ère bushwalk »
« Est-ce que j’ai le guide des Randos 2006/2007 ? « heu, non »…
On me remet donc de force le guide 2006/2007 du bushwalking dans la main.


(View from Big Rock)
On est monte jusqu'à mi-montagne. On s’est arrêté sur une espèce de gros caillou, appelé Big Rock justement, il portait bien son nom. Superbe point de vue. Il y aurait eu des rites aborigènes dessus mais ce n’est pas sûr, sûr… Pendant l’ascension tout le monde parlait à tout le monde c’était très convivial (et surtout à moi, le Frenchie échoué, j’ai du raconter 15 fois la même chose…)

(des buissons en fleurs)
Par contre les informations manquaient, nos guides (3 femmes, des volontaires) nous comptaient tous les 5 minutes, ça faisait un peu ambiance « colonie de vacances » ! Moi j’aurais aimé savoir plus de choses sur les espèces d’arbre etc…mais elles ne s’y connaissaient pas trop en fait. Tant pis.

(le bush)
Au final il y eut beaucoup de déçus car nous n’avons pas vu de Wallabies alors qu’ils pullulent dans cette zone… Mais bon c’était gratuit, première bonne surprise et en plus on a eu un showbag un sac de pub en fait, (en tissu recyclé le sac s’il vous plait !) avec dedans des échantillons de savon, de crème, une paire de chaussette (deux précisions figurent dessus : made in Australia, et utilisation extérieure (sic !)), des magasines, des pubs diverses et un carré de tissu bizarre dont même Stu ne sait pas à quoi il peut servir…

Vive le Bushwalking ! (j'ai le guide 2006/2007, ça va m'être bien utile ;-), en double en plus car ces demoiselles ont insisté et comme il ne faut jamais contrarié une demoiselle, et trois encore moins ! )

mercredi, septembre 20, 2006

Sympa
Ce matin en arrivant sur notre grand bureau (on est trois dessus maintenant !) on a découvert chacun une petite friandise sur notre tapis de souris respectif…
Personne ne sait d’où ça vient mais je trouve ça bien sympathique…décidemment ces Australiens ! (non je ne jouerais pas le sarkoziste en disant que c’est sûrement une tentative d’attentat au Mars empoisonné, je l’ai avalé sans le moindre doute et ce fut un bon moment ;-) )

samedi, septembre 16, 2006

Magpies update


(vous voyez quand même ! il fait un peu peur !)

Je n’ai pas résisté à l’envie d’en savoir plus sur cet oiseau et bonne nouvelle mon dico vait raison ! magpie= pie en fait mais quand les premiers colons ont vue le magpie australien qui possédait les mêmes couleurs ils lui ont donné le même nom (chose très classique dans la dénomination des animaux et des plantes) mais ils sont fort différents et ne font même pas partie de la même famille : la pie commune Pica pica est dans celle des Corvidés alors que l’Australian magpie Gymnorhina tibicen fait partie de la famille des Artamidés. Voila !



(panneau prévenant des attaques de ces oiseaux)

http://en.wikipedia.org/wiki/Australian_Magpie aller voir ce lien il explique comment éviter les attaques de l’oiseau qui préfère attaquer l’arrière de la tête, mais aussi des fois directement les yeux !!! Un vrai tueur !

The Magpies attack !!!
Ça y est c’est le printemps, les fleurs éclosent, les arbres bourgeonnent et… les magpies attaquent !
On m’avait prévenu, je les attendais de pied ferme et pourtant !
Les magpies (prononcez « magpaille ») sont des espèces de corbeaux. J’ai regardé la translation dans mon dico (pourtant pas si mauvais) et ils mettent : magpie = pie ! Ça n’a rien à voir ! Ok ça doit être assez proche génétiquement, et de plus ça a à peu près les mêmes couleurs mais ça s’arrête la ! Donc il n’y a pas de traduction : un magpie restera un magpie !
Ces charmants volatiles ont une mauvaise réputation, et pour cause ! Ce sont des grands défenseurs de leur nid et comme la meilleure défense c’est l’attaque…et bien ils y vont franco !

Je vais donc vous conter ma surprenante bataille avec cet oiseau maléfique …

Un beau jour, ou étais ce une nuit…je me baladais tranquillement en vélo dans une rue juste à côté, quand je sentis un battement d’aile juste au dessus de ma tête.
Intrigué je levais les yeux pour en déterminer la provenance …Erreur !
Un corbeau au luisant plumage, mélange audacieux de noir de nuit et de blanc de neige (miam !) volait en cercle juste au dessus de moi. Quelque chose de majestueux, de démoniaque se dégageait de cet oiseau de malheur. Mais la contemplation fut courte.

J’avais osé venir le défier sur son propre territoire…

La bête, folle de rage, revint droit sur moi en poussant des cris sataniques.
Dans le doute, je fis une petite accélération pour m’éloigner un peu de l’oiseau en furie. Sait on jamais ? Mais il revint à la charge, ses griffes frôlèrent ma tête, et je sentis le souffle de ses battements d’ailes sur ma nuque. Brrr.
Je m’arrêtai, en me disant que c’était l’occasion pour prendre une photo souvenir… Mauvaise idée. La créature du Malin n’était pas du même avis.
Elle fit claquer son bec, comme pour mieux m’avertir, puis s’élança droit sur moi et cria de plus belle.
Un cri horrible, strident, transperçant le calme de la rue déserte.
Nos regards se croisèrent, je sentis toute la colère, toute la haine dans l’oeil de l’animal.
Je n’avais pas le choix, il me fallait fuir.

Démarra alors une course poursuite entre l’oiseau et moi.

Pour la première fois de ma vie j’étais devant.

J’entendais le claquement de ces ailes. Et toujours ce cri. Si perçant. Il était à ma hauteur et allait à ma vitesse. Même plus vite. Il se rapprochait. Je pédalais de plus belle.

Arrivé au bout de la rue, je ne l’entendis plus. Je m’arrêta et regarda par-dessus mon épaule.

Juché sur un haut piquet de bois, l’oiseau s’était arrêté et me regardait. Fier.

Il avait gagné.
Enfin de son œil ténébreux, il me défia une dernière fois. Puis, d’un battement sec et rapide, il s’envola vers les cieux.

En riant à la mort…


(photo de magpie avant la saison de nidification, quand ils sont encore sympas)

Maintenant je sais au moins où Hitchcock est venu chercher son inspiration.

Et pour une autre photo on va attendre un peu... ;-)

Potpourri of Flowers
Ces fleurs viennent d'un peu partout, jardin, nature, plage... Comme je les trouvais belles et surtout assez étranges je les ai mis ici...





mardi, septembre 12, 2006


Clerks II
Vendredi dernier je suis allé au ciné (et oui encore, on ne s’en lasse jamais !) pour aller voir « Clerks II » comédie américaine complètement déjantée.
L’action se déroule principalement dans un fast-food perdu dans le New-Jersey (notez le pléonasme). Enfin l’action c’est un bien grand mot, le but des deux amis-pour-la-vie c’est de faire tourner la boutique…mais comme ils mélangent vie privée et vie prof, forcement ça se barre en sucette… humour gras (dans un fast food c’est normal, remarquez), blagues faciles et qui proquo de grandes sections (de maternelles) le tout parfumé de « fucking », comme dans tout bon film américain qui se respecte. Sans oublier les T-shirts « I love NJ » nettement plus fashion que « I love NY » !
Enfin bref ce film m’a fait bien rire et je le vous conseille franchement mais pas au point d’acheter un ticket (y a quand même des limites).
Je vais finir par deux citations pour vous mettre l’eau à la bouche (attention la philosophie new-jerseyaise peut vous laisser pantois) :

(un des « lascars » sort une bible de sa poche, son interlocuteur lui répond)
- In this fucking Bible ?
- OoooooooooooOh ! ….The fucking Holy Bible, man!

Et ma préférée (ne la lisez pas pour ceux qui veulent quand même voir ce film !):
- (un des deux amis à l’autre) Can you feel it ?
- Feel what ?
-Today is the first day of the rest of my life…

The end

lundi, septembre 11, 2006

Torquay

(waves, vagues… comme dirait mon coloc...en face c’est l’Antarctique !)
Ce Dimanche j’ai été faire du bushwalking le dimanche matin (et oui ! faut se motiver pour se sortir du lit !) à l’occasion de la Great Australian Bushwalk (journée australienne de la rando dans le bush, le bushsignifiant la nature australienne en gros) je vous raconterai tout ça dans un autre article… et l’après-midi direction the beach (la plage) et pas n’importe laquelle ! Torquay !!! Oui vous me regardez toutes et tous avec des yeux de merlans frits : kesako Torquay ?


(vue de la partie la plus « aménagée » de la plage)
Et bien Torquay est la plus célèbre plage de surf de l’Etat du Victoria et l’une des plus célèbres d’Australie ! Et oui ! (En fait moi j’ai appris ça pendant la bushwalk du matin peu de temps avant d’y poser les pieds !)


(vue de la partie la plus « sauvage »)
Elle se situe sur la Great Ocean Road, la «Nationale 7» du Victoria ! Le « truc » à voir dans le Victoria, avec la ville de Melbourne.


(le premier magasin Quiksilver du monde ! énorme)
Et c’est la ville où fut fondé les célèbres marques de surf : Quicksilver et Ripcurl ! Excusez du peu ! (et Piping hot pour ceux qui connaissent, le petit dernier de la bande)


(les planches devant le magasins, c’est la première fois que je voyais un magasin de surf qui vendaient…des planches de surf !)


(le premier magasin Ripcurl du monde ! juste en face de son principal concurrent, d’autres marques célèbres les séparent : Billabong…)


(notez les chaises et tables en forme de planche de surf !)
C’est une ville consacrée au surf a 200% avec bien sur la plage, les magasins de surfs partout (mais vraiment partout, hallucinant !), et tout est en forme de planche de surf ! les panneaux, les bancs, les tables, tout !


(autre plage de Torquay)
C’est sur une plage juste à côté de Torquay, la plage de Bells Beach qu’a lieu tous les ans la compétition Bells Beach Surf Classic appelée aussi la Rip Curl Pro (que je ne connaissais pas non plus, l’inculte, mais bon le surfing c’est toute une culture !).
La dernière édition fut remportée par le légendaire Kelly Slater, The Sufer, 7 fois champion du monde. (Accessoirement ex de Pamela Anderson et meilleur pote de Ben Harper)
C’est aussi à Bells Beach que se déroule la scène finale du célèbre film Point Break (avec Keanu Reeves et Patrick Swayze, film culte soi-disant, mais bon chacun ses goûts !)


(petites fleurs sauvages devant une plage)


(et la dernière pour la route !)

samedi, septembre 09, 2006


Australian icon Peter Brock is dead
Décidemment c’est un peu l’hécatombe dans la grande famille australienne, après le Croc Hunter c’est le Rallye Driver qui est mort accidentellement, sa voiture ayant percuté un arbre durant un Rallye. Je ne connaissais pas personnellement cette légende et as du volant (dans le sens « je n’en avais jamais entendu parlé » pas dans le sens « il ne m’invitait pas pour l’apero »). C’est assez étrange que la même semaine deux stars nationales, réputées pour frôler la mort et aimer ça, l’aient rencontrée plus tôt que prévu et tous les deux sur leur lieu de travail…
Mais les Australiens rebondissent plutôt bien car les paris vont bon trains sur la 3eme et prochaine victime, car le fameux « jamais deux sans trois » est aussi ici très à la mode ! A priori ça serait un chanteur ou un acteur… mort sur scène bien évidemment…
Ils sont « ouf » ces Australiens !

lundi, septembre 04, 2006


Australian icon Steve Irwin is dead
Tout le monde connaît Steve Irwin (alias Crocodile Dundee !), il vient de mourir le cœur transpercé par la queue d’une raie à la Grande Barrière de Corail lors d’un tournage d’une nouvelle série télé.
À 44 ans Croc Hunt était devenu une véritable icône en Australie notamment pour ses approches risquées des animaux les plus dangereux de la planète, la dernière lui aura coûté la vie… (entre autre : attraper un crocodile adulte à mains nues, soulever un cobra Royal par la queue et autres amusements…)

Ça met toujours l’ambiance pour partir en vacances…

dimanche, septembre 03, 2006

La France vue d’ici
Une fois n’est pas coutume je vais vous parler de la … France !
Cocorico !
Ou plutôt de la France vu d’ici (et non vu du ciel), je sais que ça fleure bon le patriotisme à deux sous mais je ne fais que m’adapter aux coutumes locales ! Et oui ! Car c’est monnaie courante et tout à fait banal ici d’être fier de sa patrie (drapeau australien dans les jardins, sur les T-shirts et les casquettes… et quand quelque chose est jugé malhonnête, contraire aux bonnes mœurs, on dit même que c’est « unAustralian » (non-australien) !!!). Donc après ça, je me suis dit qu’un article sur la France à côté c’était vraiment du pipeau !


Un peu de linguistique…
Pour commencer petite affiche… Certaines expressions françaises font partie intégrante de la langue anglaise : déjà vu, carte blanche, à la (comme dans « il nous l’a fait a la Zizou »)…

Un peu de politique…
Qui connaît le premier ministre Australien ? Et bien ici tout le monde connaît notre populaire Chichi, surtout comme « alternative » à l’hégémonie américaine il faut bien l’avouer. Mais j’ai même vu à la télévision qu’ils allaient diffuser un reportage sur Ségo ! Et oui une femme qui pourrait se retrouver à la tête d’un pays considéré comme macho ça les intrigue pas mal !
(Prime Minister of Australia: John Howard)

Un peu d’art…
Je passe devant des superbes reproductions des Nymphéas de Monet dans la salle de conférence du Centre de Recherche et je me dis tiens celui la me rappelle quelque chose : « Nymphéas de Monet – Musée du Louvre, Paris ». Evidemment. Bon je pensais que tous les impressionnistes avaient déménagé à Orsay, voire à l’Orangerie… enfin bref.


Un peu d’industrie…
Nettoyeur de tête d’imprimante, moniteur, disque dur,… tout est en français/anglais… pourquoi alors là je n’en ai aucune idée !
Bien sûr au niveau des marques Danone est omniprésent. Nestlé (Suisse) quant à lui met toujours la liste des ingrédients en français sur les emballages…
Et à Melbourne la voiture à la mode c’est la 206 ! Il y en a partout !

Un peu de mode…
Paris, capitale de la mode ! Toutes les grandes marques françaises sont bien sûr des références aussi ici : Channel, YSL, Dior… et en ce moment une pub passe à la télévision où une femme habillée de façon complètement excentrique et avec un accent Frenchie horrible interroge les passants dans la rue sur leur envie de mode…(et critique un peu ce manque de mode australien, très humoristique). Au final la marque nous informe qu’elle a des fringues « fashion » dans son magasin… merci !
Lacoste et le Coq Sportif sont aussi très tendance…


Un peu de culture…
Le cinéma français n’est pas mort ! Hier en furetant dans les allées de Blockbuster, une sympathique vidéothèque, j’ai pu voir entre autres : le Pacte des loups, ( Brotherhood of the wolves), Les rivières pourpres, Amélie Poulain (Amélie), Yamakasi, tous les films de Francis Veber : Le Placard, Dîner de con, Tais-toi, …, mais aussi Narco, Joyeux Noël…j’en passe et des meilleurs ! (Et je ne parle pas des films de Besson…).
Et la Palme d’or au festival de Cannes et les autres récompenses cannoises sont aussi fortement plébiscitées et ont leur place d’honneur sur les pochettes de DVD.
En fait c’est au niveau des séries qu’Hollywood est inattaquable : presque 100 % de séries américaines (tout de même quelques anglaises…et une allemande : Rex, le chien-policier, et non pas Derrick, désolé pour les fans)
Sinon en ce moment sur les écrans australiens passent deux films francophones (mais non français) : C.R.A.Z.Y de Jean-Marc Vallée (cultissime, courez y si vous le pouvez encore), et L’enfant (The Child) des frères Dardenne (leur deuxième Palme d’Or après Rosetta).

Un peu de science…
Ici dans le cadre de mon expérimentation sur le bonheur de ces chères poulettes (le Royaume de Dieu leur appartient désormais, amen) je me dois de lire un nombre impressionnant de publications scientifiques (pile d’au moins 20 cm de haut, argh !) et les deux plus récents articles qu’il m’a été donné de lire, viennent de… Tours ! Sous capitale de la recherche en volaille en Europe (après Edinburgh, bon premier) avec un centre INRA très réputé ! Et même si l’article est en anglais, of course, le résumé est en français…
L’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) est le premier centre de recherche du type en Europe.


Un peu de tourisme…
Quand je dis que mon école se situe à Paris, tout le monde me dit « Paris ! What a nice City ! » et effectivement ils ont déjà tous été à Paris… beaucoup dans les Alpes aussi, cote d’Azur, Bretagne… mais bon là encore c’est une tranche privilégiée qui voyage plus que la majorité.
Le Moulin Rouge, la Tour Eiffel, Les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe… pas une semaine sans que je vois l’un ou l’autre à la télévision, dans les journaux, sur des publicités… par contre je n’ai pas encore vu les Beffrois du Nord… ça ne saurait tarder ;-) (classés au Patrimoine Mondial !)

Un peu de musique…
Alors là ça n’est pas tellement de la fierté mais bon… Je vois de temps en temps de la publicité à la télé pour…. André Rieu ! Et oui il a dépassé les frontières de l’Hexagone pour s’attaquer à l’international (par contre la tranche d’age visée semble être la même !). Sinon sur la musique en partage sur le réseau du Centre de Recherche (il faudrait rendre ça obligatoire !), j’ai trouvé du Air, Jean-Michel Jarre, Daft Punk, bien sûr, mais aussi des groupes francophones…créoles ! Et moi qui ne connaissais pas tellement ce style musical, j’ai plutôt accroché (par contre les paroles c’est un peu du grand n’importe quoi !).
Sinon sur « triple J » la radio des 15/25 australiens diffuse souvent des chansons françaises mais je ne connais ni leurs auteurs, ni les titres de ces chansons (type rock alternatif, très étrange…).
J’ai aussi entendu un jour « Hotel California » en français reggæ: « hôtel de Californie »… amusant !


Un peu d’histoire…
Voici l’emblème de la Ville de Melbourne (en fait emblème surtout du très sérieux « ordre de la Jarretière », ça ne s’invente pas !).
Pour votre culture voici la raison de cet emblème :
La devise " Honni soit qui mal y pense " — en français, bien sûr : la langue de la Cour d'Angleterre du temps d'Édouard III, en 1348 — était, mieux, est encore, la devise de l'Ordre de la Jarretière. Je vous raconte l'anecdote ? La comtesse de Salisbury laissa un jour tomber à terre la jarretière bleue de sa jambe gauche. Galant, le roi Édouard la ramasse et la rend à la comtesse (et maîtresse !). Rumeurs diverses des courtisans : on les imagine facilement. Le roi, irrité, les fait taire en leur disant : " Honni soit qui mal y pense ". Et en ajoutant ironiquement qu'ils n'étaient pas tous certains d'obtenir un jour l'Ordre de la Jarretière, qu'il venait ainsi de fonder. Il subsiste encore, avec ses… vingt-cinq, oui, pas un de plus, chevaliers.
Quant a la devise "Dieu et mon droit", c’est la devise du souverain. C'était le mot de passe choisi par le roi Richard Ier avant la bataille de Gisors, en 1198 ; il voulait ainsi signifier qu'il n'était pas un vassal de la France, mais qu'il tenait son titre de Dieu seul. Les Français perdirent la bataille, mais le mot de passe ne devint la devise royale de l'Angleterre que sous Henri VI. Toujours reprise par ses successeurs, elle apparaît aujourd’hui sous l'écusson des armoiries royales.

Un peu de gastronomie…
Je ne m’étendrais pas sur le sujet car j’en ai déjà parlé. Cela va du French onion, à la French Vanilia en passant par le croissant et la baguette. Sans oublier tous les vins et le French Champagne (le seul et unique !)…
Je rajouterai tout de même une chose : même si c’est écrit « Dijonnaise Mustard » en gros sur l’étiquette ça ne ressemble mais alors pas du tout à la bonne vraie « Moutarde de Dijon ». C’est même infect…beurk ! (Encore un essai non transformé ;-))


PS : ce superbe gallinacé est un coq de race « gauloise dorée » et est le véritable emblème de la Gaule (le coq = Gallus gallus). Il est représenté même dans mon bureau ici, où il y a un poster sur les « French fowls » (volailles françaises).

Cocoricoooooooooo !!!